Stop à l’obsolescence programmée !

Smartphones, ordinateurs, machines à laver ou encore imprimantes, certaines marques poussent les consommateurs au rachat en rendant volontairement les objets obsolètes. En France, depuis 2015, ce procédé est considéré comme un délit passible de deux ans d’emprisonnement et de 300 000 euros d’amende.

Quelles sont les conséquences des objets désuets ?

Avec près de 7 milliards de smartphones vendus dans le monde depuis la sortie du premier iPhone en 2007, seulement 15% de smartphones en fin d’usage sont collectés. En effet les DEEE (déchets d’équipements électriques et électroniques) sont responsables d’importants impacts négatifs sur l’environnement, car la production de ces appareils nécessite énormément de métaux rares. Ces derniers sont difficilement recyclables et souvent extraits dans des pays en voie de développement.

Ces pays acceptent notamment de stocker les DEEE dans de grands espaces ayant subi une déforestation, ce qui provoque une pollution importante mais également une dégradation de l’écosystème.

De plus ces DEEE à la fois volumineux et compliqués à recycler, s’entassent. On estime que 70% de ces déchets ne seraient pas recyclés, enfouis ou incinérés.

Comment en finir avec ce fléau ?

L’association HOP (Halte à l’Obsolescence Programmée) a mis en place sur son site des forums sur lesquels il est possible de se renseigner sur les produits que l’on souhaite acheter et sur leur capacité à durer dans le temps.

D’ailleurs les produits électroniques et électroménager seront dotés au 1er janvier 2020 d’un « indice de réparabilité », afin de lutter contre l’obsolescence programmée.

Réparer est le meilleur moyen de prolonger la durée de vie de nos produits. On peut réparer soi-même en suivant les conseils de sites web spécialisés comme www.commentreparer.com ou encore faire réparer par des spécialistes telle que l’entreprise Save qui est spécialisée dans la réparation des smartphones et des tablettes.

L’autre moyen est de ne plus acheter certains produits. Aujourd’hui des start-ups permettent de partager nos biens, nos outils et même nos voitures, par exemple, Zilok proposent de louer des objets entre particuliers en fonction des besoins.