« Février sans supermarché », le défi pour mieux consommer !

Yuka, We act for Good (WWF), marches pour le climat… De plus en plus d’initiatives fleurissent et montrent l’intérêt croissant des consommateurs à mieux consommer et mieux vivre de manière générale, en respectant leur santé et la planète. En ce début d’année 2019, c’est une tout autre initiative qui fait parler d’elle. Lancée en 2017 par le site internet suisse « En Vert Et Contre Tout », l’opération collective « Février sans supermarché » lance sa 3ème édition.

Le but ? « Encourager les commerces indépendants, redécouvrir les épiceries de quartier, soutenir les petits producteurs, favoriser la vente en vrac et le commerce local, repeupler les marchés ou encore réapprendre à n’acheter que l’essentiel » explique le site d’En Vert Et Contre Tout. Mais au-delà de ça, c’est également une manière de « faire savoir aux grandes surfaces que nous ne sommes pas d’accord avec le suremballage, le kilomètre alimentaire qui explose les scores ou les politiques de prix qui écrasent les petits producteurs. »

L’occasion donc de découvrir les petits commerçants du coin, toujours prêts à donner des conseils sur leurs produits. Si vous achetez votre pain en boulangerie, pourquoi ne pas acheter votre viande à la boucherie, votre fromage à la fromagerie, et vos fruits et légumes (de saison) au marché ? Si cela vous demandera plus de temps, il ne vous en coûtera pas forcément plus cher car vous n’achèterez que le nécessaire, contrairement aux courses effectuées en supermarché ou vous repartez souvent avec des produits que vous n’aviez pas prévu d’acheter.

Favoriser les circuits courts, c’est aussi et surtout limiter le nombre d’intermédiaires entre le producteur et le consommateur final, et les deux parties y trouvent leur compte. Le consommateur participe à l’économie locale, bénéficie de conseils et de plus de transparence, et s’assure d’acheter au prix juste. En effet, cela permet au producteur d’augmenter ses marges, ce qui ne se verra pas forcément dans le porte-monnaie du consommateur. Prenons l’exemple du lait, qui a connu une crise en 2016 : « Lorsqu’il achète un litre de lait demi-écrémé, le consommateur paie davantage pour sa collecte, sa transformation, son emballage et son transport que pour le lait en lui-même. » pouvait-on lire sur Europe 1.

Suite à cette crise, des marques collaboratives ont vu le jour comme En Direct des Eleveurs : meilleure rémunération (un SMIC et demi par mois) mais également des vaches nourries sans huile de palme et un lait conditionné dans des poches 100% recyclables. Ainsi, le consommateur paie pratiquement le même prix qu’en supermarché, mais une plus grande partie du prix final est reversée au producteur. En plus de créer du lien social, favoriser les circuits courts permet d’utiliser moins d’emballages et pour cela la planète vous dira merci !

Vous l’aurez compris, le mois de février est propice aux défis, alors nous avons décidé de vous en lancer un ! Très simple à réaliser, il vous fera économiser et vous permettra de réduire votre empreinte carbone. Comment ? En disant stop aux bouteilles d’eau en plastique, et oui aux gourdes ! Sachez que l’eau du robinet est très bonne et constamment contrôlée. Vous pouvez vérifier sa qualité ville par ville en vous rendant sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé. Alors à vos gourdes !

Alimentation, cosmétiques, réduction des déchets… La consommation responsable fait partie des thèmes de la No Impact Week 2018, retrouvez le bilan de l’année dernière sur le site !